Djamila Boupacha

Publié le par Samarkande

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Le nom parle à beaucoup de gens , y compris à moi de manière très approximative, sauf qu'il vaut mieux connaître vraiment l'histoire de cette jeune femme et surtout comment elle a été portée, défendue, soutenue par les femmes françaises, Maître Gisèle Halimi, son avocate et Simone de Beauvoir en tête.Un comité "Pour Djamila Boupacha" é été mis en place  par les deux femmes avec à leurs côtés tout ce qui compte d'intellectuels, d'artistes, d'écrivains et de politiques.

Ceux qui ont des convictions, des tripes, des mots et des actes, des intellectuels comme on n'en fait plus je crois.

Je n'en ai pas dormi de la nuit comme survoltée, inspirée par tant de courage de Djamila et de Gisèle, de fidélité à ses idéaux, d'ôpiniatreté de la défense malgré un nombre incalculable d'embûches, de pièges, d'entraves à la défense, de malversations, de manigances comme par exemple lorsqu'elle doit plaider à Alger le 17 juin 1960, elle aura un visa du 7 au 15 juin !

C'est que Gisèle Halimi se démène en Algérie et en France, elle contacte, elle écrit à toute personne d'influence y compris au Général de Gaulle , à Malraux qui avait dit : on ne torture plus en Algérie . 

Et pourtant Djamila Boupacha reste la tête haute , résiste avec ses parents , résiste seule depuis ses différentes prisons d'Algérie puis de France, fait des grèves de la faim, se terre dans un mutisme face à des interrogatoires qui tentent de la faire changer de position sur les tortures qu'elle a subies.... 

En voilà une jeune femme intelligente, forte et simple à la fois, que l'on aimerait bien rencontrer.

C'est un livre à lire, vraiment , on y apprend beaucoup de choses et de toutes parts loin de tous partis pris et de sentiments négatifs.

Et puis il y a ce magnifique portrait de Pablo Picasso daté du 8 décembre 1961.

J'ai relevé quelques mots de Djamila depuis ses prisons :

"Les Français on peut les aimer beaucoup si on est libres"

"On veut être comme vous,comme les autres, être normaux, on veut être libres"

et d'autres mots de Gisèle Halimi lorsqu'elle rencontre les parents de D.Boupacha :

"Nous parlâmes peu.Cet accueil chaleureux avait accru notre honte ".

 

Publié dans Politique

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<br /> Je n'en ai pas dormi de la nuit comme survoltée, inspirée par tant de courage de Djamila et de Gisèle, de fidélité à ses idéaux, d'ôpiniatreté de la défense malgré un nombre incalculable<br /> d'embûches, de pièges, d'entraves à la défense, de malversations, de manigances comme par exemple lorsqu'elle doit plaider à Alger le 17 juin 1960, elle aura un visa du 7 au 15 juin !<br /> <br /> <br />
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